Wednesday, January 27, 2010

À propos du bibnat

Allant, après tout, très souvent à Camellia Sinensis, je ne puis faire autrement que de connaître un peu la région Berri. Or, quel "attrait", si l'on peut dire, se situe non pas seulement dans le coin, mais adjointe au Métro?

La BANQ!

L'acronyme est quelque peu mystérieux, mais bien connu: Bibliothèque et Archives Nationales du Québec. Moi, j'ai tard découvert ce nom de B-A-N-Q. Je préférais, et je préfère toujours, l'appeler la BibNat, ou Bibliothèque Nationale lorsque j'ai le goût d'être spécifique.

Un post parlant de bibliothèques, dites-vous peut-être, est hors sujet sur un blogue thé/foodie. Pas tout à fait: j'espère faire quelques liens, mais commençons par ça. Si vous n'avez pas de carte à la BibNat, obtenez-en un et plus vite que ça. Les abonnements sont disponibles pour n'importe quelle personne vivante au Québec. Apportez des preuves de résidence et d'identité, faites le pied de grue une quinzaine de minutes, et vous serez l'heureux récipient d'une carte en plastique vert et blanc munie d'un code-barre et d'un numéro de client.

C'est aussi facile que ça. Chaque vois que j'y vais, je vois une file considérable devant le comptoir des abonnements. Des gens âgés de quinze à quatre-vingts ans, de tout métier, de tout région, sont constamment en train d'obtenir leur membership, et pas pour rien.

La BANQ, c'est cinq étages remplis à déborder de livres et de "autres", c'est-à-dire de musique, de périodiques, et tout et tout. Leur collection est énorme, comprenant du matériel du plus didactique jusqu'au plus populaire. Leur criticisme littéraire fait rêver un académique en herbe. (Particulièrement leur criticisme Tintin--la quantité en est incroyable.) De l'autre côté, ils ont toutes les livres de cuisine qu'on pourrait désirer. Les romans policiers/mystères prennent grande place, mais les livres de mathématiques sont également fascinantes.

Il n'y pas que des livres non plus dans le grand beau édifice. Les bureaux sont nombreux, faits pour s'asseoir et passer quelques heures à lire. Leur labo de langues--des ordis en bibli sur lesquels sont installés de logiciels d'apprentissage de langues--m'occupe bien souvent. La Collection Nationale est une sorte de bibliothèque dans une bibliothèque: elle contient du matériel pour consultation sur place, des publications québécoises pour la plupart, notamment des manuels. Ils ont un mini-musée, et du Wifi gratuit. Si vous venez d'emprunter un livre qui ne peut pas attendre, installez-vous au café. (Bon, là, le café n'est pas le meilleur, mais qui irait là-bas avec Cam Sin à côté?)

Ils sont bien à jour. Le nouveau album d'Andrea Lindsay, Les Sentinelles Dorment, est déjà disponible, bien que je sois onzième dans la queue des réservations. Onze exemplaires dont un enregistrement sonore (tous prêtés et réservés--moi, je suis soixante-dixième) du nouveau romand de Marie Ndiaye, ayant rapporté le prix de l'Académie cet été, sont disponibles. Toutes les saisons de Buffy the Vampire Slayer y sont (très populaires, ceux-là).

Ainsi de suite. Pour le foodie et l'amateur des grands crus, checkez la section boissons et cuisine.

Je résume ce poste en une simple phrase: "Quel plaisir d'avoir une bibliothèque énorme au bout de ses doigts!" Car c'est vrai que la BibNat a tout, et que vous devriez l'investiguer.

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